mercredi 25 avril 2012

Éducation et web social

Que ce soit sur le point de vue économique ou social, l’éducation est un sujet assez important. Selon le dictionnaire Larousse, on pourrait définit l’éducation comme la «Formation de quelqu'un dans tel ou tel domaine d'activité ; ensemble des connaissances intellectuelles, culturelles, morales acquises dans ce domaine par quelqu'un, par un groupe.[1]» Dans le cadre de ce travail, nous nous concentrerons principalement sur l’éducation dans le cadre académique : l’enseignement d’une connaissance à un étudiant par un professeur.
De manière générale dans  le milieu académique, des échanges fréquents sont faits entre les étudiants et le professeur : cours donné par le professeur dans une salle de classe, questions de l’étudiant au professeur avant ou après le cours, questions d’un étudiant à un autre… Ces échanges ou encore interactions peuvent être regroupés en deux catégories. Les interactions formelles : échange entre l’étudiant et le professeur et les interactions informelles : échanges entre les étudiants. 





Le professeur est celui qui dispense le cours, c’est celui qui forme. Il détermine, les règles qui seront de mises dans le cadre de son cours. L’étudiant reçoit la connaissance, il a donc une besoin de formation qui est comblé par le cours dispensé par le professeur. Ces relations sont basées sur le fait que dans la société actuelle, le besoin de suivre un enseignement de qualité est indispensable pour avoir un emploi.  Tant et aussi longtemps que la société (les entreprises) demanderont des candidats ayant certaines connaissances, ces interactions demeureront.

De nos jours

Nous pouvons constater qu’avec les technologies de l’information et de la communication, certaines variations se font sentir.

Lieu de communication : le monde du virtuel

·         Il y a quelques années, par exemple tous les cours se donnaient exclusivement dans une salle de cours. Aujourd’hui, plusieurs cours sont donnés en ligne (par internet).
·         Comme autre changement on peut aussi constater que l’information qui autrefois était principalement contenue dans les livres se trouve maintenant disponible sur internet. On est donc passé de la bibliothèque physique à la bibliothèque virtuelle. Les échanges entre étudiants sont eux aussi plus «informatisés».
·         Les rencontres de groupe «physique» sont remplacées par des créations de groupe sur internet (diigo,groupes sur facebook etc.)  permettant aux étudiants de pouvoir échanger librement et dans la confidentialité (groupe sécurisé).

Moyens de communication

·         Le changement le plus évident est celui du tableau noir et la craie remplacée par un vidéoprojecteur et un ordinateur et un tableau interactif blanc.
·         Le courriel est devenu le moyen de communication par excellence entre un professeur et l’étudiant. Lorsqu’un étudiant a besoin d’une information, il suffit qu’il envoie un courriel à son prof ou à son camarade pour avoir l’information voulue.
·         Le cellulaire est aussi un outil de communication très utilisé par les étudiants dans leurs échanges.
·         Les professeurs utilisent aussi des plateformes telles que moodle pour permettre aux étudiants d’avoir accès au cours. Elles permettent aux professeurs d’y mettre leurs cours, d’envoyer des messages à tous les étudiants inscrits au cours et même de créer des groupes où pourront échanger les étudiants.
Bien que ces changements qui incluent pour la plus part l’intégration du web social dans les échanges  permettent de faciliter l’apprentissage et la communication il faudrait tout de même y mettre des garde-fous.
Quand on observe par exemple le rôle du web participatif (tout ce qu’un utilisateur peut faire sur le web) [2]dans l’éducation on constate qu’il existe encore une population ignorante ou qui manque «d’éducation numérique».  Cette population qui à l’heure du numérique et laissée à elle-même à plus de chance de mal se former que de recevoir l’éducation dont elle a besoin.

Plagier : la tentation

Larousse définit le plagiat comme : «commettre un plagiat ; piller les œuvres d'autrui, les reproduire exactement.»[3] Le risque de plagier a toujours été présent dans le milieu de l’enseignement. Lorsqu’un étudiant fait des recherches pour faire son travail de session, il arrive des fois qu’il trouve un travail similaire disponible sur internet ou une information qui serait intéressante pour la réalisation du travail. Un étudiant non éduqué au monde numérique pourrait alors tout simplement copier l’information telle qu’elle, sans donner la source et ce avec tous les risques que cela comporte : travail de mauvaise qualités, travail contenants des informations fausses etc.

La vérification des sources

·         Les blogues, les forums ou encore les encyclopédies libre permettent de rendre les informations plus accessibles. Ils ont cependant comme inconvénient (pouvant être un avantage quelques fois) que tout le monde peut y mettre son grain de sel. Vérifier donc les sources de toutes les informations trouvées sur internet devient un travail supplémentaire que les étudiants (et même les professeurs) doivent effectuer avant de sélectionner une source.
·         Les informations trouvées sur un forum par exemples peuvent être vraies tout comme elles peuvent d’avérer fausses. Il faut prendre en considérations que les forums permettent à tout le monde de s’exprimer et de donner son opinion. En suivant ce lien: http://www.commentcamarche.net/forum/affich-859570-conversion-jpeg-pdf on constate que sur ce site un utilisateur a un problème : convertir des images en format PDF. Pour ce problème, il reçoit l’avis de plusieurs personnes. Ces personnes peuvent être des experts dans le domaine ou encore des personnes qui n’y connaissent rien. En prenant la peine de lire chacun des avis des différents utilisateurs et de donner une appréciation, cela permet aux autres utilisateurs de savoir quelle source considérer et quelle source ignorer.
Le contexte actuel semble déjà très évolué. Mais avec les changements constants que subissent les technologies, on pourrait se demander comment les choses seront dans un an, dans cinq ans ou encore dans vingt ans.

Dans un an

En observant les tendances actuelles, il est difficile de voir un changement drastique dans l’année qui suit. On peut tout de même supposer que certains moyens de communication ou outils de recherche de l’information deviendront plus commun, que le pourcentage de la population les utilisant ne fera qu’augmenter.

Dans cinq ans 

·         Les tableaux numériques interactifs

Tout comme le TBI a remplacé le tableau noir, les TNI vont remplacer à leur tour les TBI. Facilitant l’apprentissage en permettant au professeur de faire des modifications directement sur le tableau et de conserves ces modifications dans l’ordinateur. L’article suivant nous explique plus précisément ce que c’est : http://www.gtn-quebec.org/publications/article/tableaux-numeriques-interactifs-interoperabilite/.

·         Du web2.0 vers le web 3.0

Apparu autour de 2003, le web 2.0 est l’évolution du web vers la simplicité et l’intéractivité[4]Le web 3.0 quant à lui sera sémantique, c'est-à-dire que, au lieu de simplement montrer le contenu de la page, il pourra en comprendre le sens et faire des liens avec de l'information de même nature se trouvant ailleurs sur le réseau Interne… Le Web 3.0 permettrait d'ordonner l'information surabondante et chaotique qu'on trouve sur Internet en éliminant les éléments redondants et en sélectionnant ou en hiérarchisant les autres en fonction des besoins de chaque usager[5].»  On y voit donc la un outil intelligent qui aiderait sans doute les étudiants dans leurs travaux et facilitera la tâche au professeur.

Dans 20 ans

Je n’ose pas imaginer ce que pourrait être l’avenir de l’éducation dans 20 ans.  Nous sommes de plus en plus dépendants de la technologie. Lorsqu’un bureau n’a pas internet pendant quelques heures, presqu’aucun employé n’est capable de travailler. Lorsqu’une école n’a pas internet pendant le même nombre de temps il est difficile pour le professeur d’aller chercher son cours (sur moodle par exemple). Comment ferons-nous dans vingt ans? Serons-nous toujours victime de cette dépendance? Personnellement je pense que oui. Plus l’homme découvre de nouvelles technologies et plus il se rend compte des avantages de cette technologie, plus il en a besoin. Il y a des milliers d’années l’Homme faisait le feu avec deux pierres, quelques temps après il a commencé à le faire avec des allumettes ensuite sont apparus les briquets et les différentes variations. Qui irait encore allumer du feu avec deux pierres? Le monde ne recule pas mais avance, les technologies aussi et l’éducation ne sera pas laissée pour contre.

La place aux hologrammes.

L’éducation de mon point de vue dans 20 ans  est une éducation qui fait place aux hologrammes.  Un hologramme du professeur pourrait dont être créer et ce dernier pourrait donner cours aux étudiants peut importe où ils se trouveraient. J’ai récemment lu un article qui parlait de l’apparution d’un rappeur mort il y a quelques années sous forme d’hologramme. Si on est capable de faire des hologrammes d’un mort, alors qu’est ce qui nous empêche d’en faire d’un vivant?




[1] http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9ducation/27867
[2] http://benhur.teluq.uquebec.ca/SPIP/inf6107/spip.php?article=32&rubrique=11
[3] http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/plagiat/61302#60897
[4] http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_2.0
[5] http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-technologies/20101018-le-web-3.0-sen-vient-et-il-sera-semantique.html


mardi 17 avril 2012

Culture participative

Ce billet de M. Saber Ahmed est très intéressant: http://saberahmed.wordpress.com/2011/12/04/culture-participative-et-democratisation-culturelle/

Dans le cadre du cours INF6107, la culture a été définie comme:  un mode de fonctionnement d’un groupe social particulier lié à un contexte précis. La démocratisation n'a pas été définie mais selon l'internaute ça serait le fait de rendre quelque chose accessible au plus grand nombre ou encore populariser.  La  démocratisation de la culture serait donc la popularisation d'un mode de fonctionnement d'un groupe social.

Pour monsieur Saber, la démocratisation de la culture passerait donc par trois mécanismes: la création de contenu facile, la distribution et un meilleur processus d’édition. Il souligne aussi que technologies de l'information y aurait grandement participé.

1. La facilité de la création de contenu
Avec les blogues ou encore les réseaux sociaux comme facebook, HI 5, myspace..., il est très facile de créer du contenu
2. La distribution
Ces mêmes réseaux sociaux, permettent à leurs utilisateurs de rendre accessible à tous (ou pas) les publications faites. Les étiquettes aussi permettent de retrouver facilement certaines informations ou de rendre accessible ces informations
3. Le processus d'édition
Il est possible aujourd'hui grâce aux différents sites webs «participatifs» de permettre à tout le monde de publier ou de corriger la publication d'autrui. En prenant l'exemple de wikipedia, tout le monde peut ajouter un article et le modifier. Les processus d'édition sont donc de plus en plus simplifiés et accessibles à tous.

Nous pouvons facilement constater qu'avec le développement croissant d'outils de partage de l'information, la culture n'a plus réellement de barrières. Il est commun de voir des adolescents suivre la mode qui est actuelle dans un autre continent ou encore d'avoir des expressions similaires à celles d'un ami de Facebook qui vit dans un autre pays. 
Les technologies de l'information ont rendus certes possible de populariser différentes cultures mais elles permettent également à chacun non seulement de pouvoir «choisir» sa culture, mais elles permettent à tous de pouvoir l'influencer.

Éducation et web participatif

Bien que le web soit un outil indispensable aujourd'hui pour la formation et l'éducation, il reste quand même à considérer certains points très importants. L'expérience de M. Bonod en est la preuve vivante. http://www.lesgrandesoreilles.com/le-piege-machiavelique-du-professeur-bonod-contre-le-web-participatif-61049
De nos jours, plusieurs étudiants se laissent encore séduire par les informations présentes sur le web. Négligeant par le fait même le fait qu'aujourd'hui le contenu présent n'est plus fournit par des sources authentifiées ou des sources ayant la connaissance requise pour donner les informations.
M. Bonod est un professeur de lycée qui a piégé ses étudiants en postant des billets, articles et commentaires sur des sites web «participatifs». Ces différents articles étaient souvent accompagnés de sources mais avec des raccourcis erronés. Les étudiants de ce professeur ont utilisés ces mauvaises informations et lui ont remis des travaux les contenants.
1) Que fait wikipédia et les différents sites similaires?? Les sources ne sont-elles pas supposées être vérifiés par quelqu'un?? C'est un point déjà soulevé dans mon billet sur la crédibilité du journalisme citoyen
2) Comment inculquer une éthique aux personnes qui publient sur internet?
3) Comment inciter les utilisateurs à approfondir leurs recherches afin d'être certains que l'information trouvée est vraie.

Le 3e point pour moi me semble très important. En effet, il est vital que nous apprenions à rechercher les sources à toutes les informations trouvées sur internet. Nous devrions aussi prendre la peine de CORRIGER, les informations erronées que nous trouvons sur le net et de rajouter des sources lorsque nous en avons.
 Il fût une époque où lorsqu'on avait besoin d'une définition on ouvrait notre encyclopédie (le livre), mais aujourd’hui, nous devons nous fier aux multiples dictionnaires en ligne. Dictionnaire contenant très souvent des erreurs.

Nous voulons le web participatif, alors à chacun de faire sa part!!!

lundi 9 avril 2012

Bilan activité B


Bilan Activité B


Dans le cadre du cours INF 6107, il nous a été demandé de monter une initiative sur le web social. J’ai choisi pour cela de prendre comme cause l’Égalité des hommes et des femmes en Afrique et j’ai donné comme nom à ma cause : PEDSA= Programme Pour l’Égalité Des Sexes en Afrique. Plusieurs organisations luttent déjà pour promouvoir le bien être de la femme dans la société mais je trouve qu’il existe toujours non seulement un écart entre l’homme et la femme tant au niveau de l’alphabétisme qu’au niveau des droits. Étant donné mon origine j’ai choisi de chercher les ONG (organisations non gouvernementales) qui travaillaient déjà sur le sujet au Cameroun et j'ai décidée d'entrer en contact avec eux. De ce que j’ai tiré, c’est que ces organisations étaient méconnues du public et méconnues des bailleurs de fonds (pour le soutien financier). J’ai donc choisi comme point de ralliement Facebook pour promouvoir ma cause et j’y ai montée une première publicité pour parler de ma cause. J’ai monté un questionnaire pour avoir l’opinion du public pour savoir où se trouvait la place de la femme de la société. J’ai utilisé le jour de la fête de la femme pour lancer la première publicité, ceci dans le but de sensibiliser sur le sujet.  J’ai utilisée la dernière semaine pour promouvoir l’ONG avec laquelle je suis entrée en contact et j’ai donc fait une publicité jointe, ce qui a permit d’augmenter la fréquentation de la page. Voici un lien de la page de la cause sur Facebook: http://www.facebook.com/pages/Pedsa/179918135456654?ref=tn_tnmn

Statistiques


En observant les statistiques des pages, on constate globalement que la majorité des mentions j’aime proviennent des publicités. Ces publicités amènent les personnes sur la page et ce qui fait en sorte qu’elles reviennent c’est les post qui y sont déposés. On peut donc conclure qu’il faut animer la page assez souvent soit par des questions, des photos et faire de la publicité pour permettre aux utilisateurs d’être au courant des nouveautés qui sont postées. Le manque de photo est sans doute un des facteurs qui a nuis à la visibilité et à l’attraction de ma page. Aussi, le nom de ma cause (PEDSA) étant une abréviation, rend difficilement la page retrouvable en faisant une simple recherche sur Google.
 
Aussi étrange que cela puisse être il y a une majorité d’hommes (65%) qui indique aimer la page. Et la portée est aussi supérieure au niveau des hommes.

 67 % des hommes en parlent contre 18 % des femmes. Aussi on peut constater une prédominance des 18-24 ans et des 25-34 ans.